Sylvain Cormier, Le Devoir, vendredi 24 octobre 2008

3 juin 2014

Au recto, cette fière tête. Mèches au vent, regard résolu: 14 ans de dur métier dans ce regard. Au verso, des agates dans une main tendue, comme autant de chansons patiemment glanées, amoureusement polies, offertes. À l’intérieur, des immortelles, rien que des immortelles, ou presque. Du Barbara, quatre fois Barbara. De Brel, pas n’importe laquelle: La chanson de Jacky. D’Anne Sylvestre, l’essentielle Petit bonhomme. La belle des belles de Sylvain Lelièvre: Qu’est-ce qu’on a fait de nos rêves? Du Rivard supérieur: Le retour de Don Quichotte. La bouleversante Mommy de Gélinas et Richer, salut à celle qui la créa, Pauline Julien. De la part d’une interprète aussi intraitable que Paule-Andrée Cassidy, qui a choisi quatre albums durant de ne rien chanter d’évident, déterrant Fragson, explorant Vigneault, célébrant Boby Lapointe, défendant Tomas Jensen, le geste en est un d’ouverture. Cet admirable cinquième disque, l’essentiel d’un spectacle enregistré piano-voix avec l’inestimable Bruno Fecteau en mai au Palais Montcalm, sera celui qui rejoindra le plus grand nombre, ou ne sera pas.

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