Ignorant tout encore de l’attentat perpétré à Londres, la chanteuse a proposé une interprétation bouleversante (de celle qui vous donne la chair de poule) de Perlimpinpin, titre de Barbara dénonçant la violence des hommes, la volonté destruction entre absurdité et désespoir. Accompagnée de sa fille au chœur ou en duo et d’un pianiste, elle a proposé sa version du « Libre échange » de Québec à l’Argentine, en passant par la France, du tango à Renaud, de Sophie Anctil à Bobby Lapointe. Après avoir réussi à faire chanter le public en portugais (quitte à proposer une alternative phonétique), elle a été rejointe sur scène par Bruno Joubrel pour une version franco-espagnole de L’Auvergnat. Un moment rare.