Au Théâtre Petit Champlain, il y a quelques jours, avait lieu un hommage à un immense artiste, écolo de la première heure, chanteur, poète et humaniste.
Jamil Azzaoui, Pascale Bassilière, Sophie-Charlotte Bassilière-Gaudreau, Paule-Andrée Cassidy, Flavie Dufour-Plamondon, Normand Génois, Denys Lelievre, Phorin, Isabelle Plamondon et Jack Robitaille se sont réunis pour dire collectivement « Merci !» à Julos Beaucarne qui s’en est allé, en septembre 2021, vers d’autres galaxies.
Jérome Casabon, Paule-Andrée Cassidy, Flavia Nascimento, Mike Paul et Ariane Roy chuchotaient à l’oreille des visiteurs qui pouvaient vivre le privilège de la rencontre face à face avec les interprètes.
Quelques images de cette expérience singulière dans un décor évoquant une visite au parloir. Ce projet a été rendu possible grâce au Pôle culturel du Monastère des Ursulines, au Conseil des arts et des lettres du Québec et à l’Entente de développement culturel entre le gouvernement du Québec et la Ville de Québec.
Pour l’occasion le spectacle a pu compter sur Steve Normandin au piano, à la voix et à l’accordéon, une façon de donner un souffle nouveau au répertoire.
Après deux mois d’une résidence d’écriture soutenue par le Conseil des Arts et des Lettres du Québec, Paule-Andrée Cassidy a présenté le fruit de son travail dans la salle sous les arcades du Centre des Récollets. Cet événement a permis de lever le voile sur de toutes nouvelles chansons créées pendant son séjour parisien et de recueillir les premières impressions du public sur ces pièces en construction.
Voici ce que Jean Lapierre en a dit :
« Une voyageuse des mots était, hier soir, sous l’arc du couvent des Récollets à Paris… Ses courses dans la ville se sont transcrites dans les textes écrits pendant sa « résidence » ici… Avec sa fille Lou-Adriane et le pianiste Vincent Gagnon, impliquée avec passion dans son interprétation, Paule-Andrée Cassidy a emmené tout le monde, par la magie de sa voix qui sait se faire ample, sur des routes passagères…
Mêlant avec justesse ses propositions et quelques incursions chez d’autres auteurs-compositeurs, elle s’est donné corps et âme, de Nick Cave à Barbara, en passant par Boby Lapointe, le Brésil, et son Québec natal… Elle ne s’est pas contentée de mettre en avant les mots. Elle a vibré de mille feux, un petit air de Patti Smith perçant parfois (mais c’est personnel…) se glissant dans les rythmes sud américains, refusant la soupe servie sur quelques radios avec les airs de là-bas…
Pour terminer, les 2 voix mères et filles unies rappelaient ce pays et ses gens loués par Vigneault, aux confins de la neige et du vent…
Bonne route Paule-Andrée… Que tes créations nées près de la gare de l’est à Paris prennent leur envol sur les scènes du monde ! »
Une présence dans le magnifique mook Hexagone qui vient tout juste de sortir et un co plateau de Paule-Andrée Cassidy et Lou-Adriane Cassidy pour la soirée d’ouverture de saison du Trianon Transatlantique le 5 octobre prochain. L’automne commence bien !